CUNCORDU E TENORE DE OROSEI

Sacred and Secular Traditional Chants from Sardinia

The vocal ensemble Cuncordu e Tenore de Orosei has prime of place in the vast panorama od traditional Sardinian music. This is due to both their intense musical performance and their characteristic repertoire encompassing the two vocal traditions to be found in Orosei: the sacred songs of religious brotherhood and the secular “canto a tenore”. These singers are the faithful guardians of a musical heritage passed on their elders. Two specific vocal forms constitute their repertoire: ancestral pastoral songs called “a tenore” and songs celebrating the Passion of Christ, called “a cuncordu” and also known as “gotzos”.

The song in “a Cuncordu” (cum cords) in Sardinian “concords” means granted, together, tuned etc, comes to-gether with the Confraternity that by the end of 1500 until the end of 1700 are being set up in a number of Sar-dinia. Orosei, is established for the first confraternity of Santa Croce, then that of the Santo Rosario and finally that of Anime Purganti.
This chant is performed by four male voices, in the Sardinian language or Latin, which accompanies the various moments of the liturgical year, but finds its greatest expression during the rites of Holy Week.
The lyrics are performed by educated poets, priests in general, which speak of the virtues of the saints, the poi-gnant moments of the Passion of Christ and the sufferings of his mother Mary. Texts particularly suitable for a dramatization,especially during the Holy Week rites, built for an active participation of the people in the proces-sions and rites. These texts, called “Gozos”, from the Catalan “goigs” and the Castilian “gosos” are in the Sardi-nian language. The three fraternities are still active and their activity in Orosei, in contrast to many other coun-tries in Sardinia, has never stopped in time.
The song in “Cuncordu” represented today in Orosei is a major vocal expressions of the island. All the songs are traditional village of Orosei.

The song in “a Tenore” has unknown origins, according to the scholars thousands of years.
Became a unique song, you can find similar forms only in Mongolia or Africa. This peculiarity has been declared intangible heritage of humanity by UNESCO.
In the song to “a Tenore” there is an entry “Sa voche” who sings the song using improvised poems or poets read, the texts are in the Sardinian below intervene, with nonsense syllables, the two guttural voices (contra and bassu) and the agreement to complete a natural voice (mesuvoche).
The origin of this ancestral chant suggests even a primordial system of polyphony based on the simple imitation of the way of animals, “a contra” mimics the sound of the sheep, to “bassu” the, the “mesuvoche” the subtle whistle wind. Of course, not knowing the origin of the song it comes to theories of ethnomusicologists, so do not demonstrable.
This form of singing, profane, is used at different times of the day, mainly during the celebrations, as an accom-panying to dance, but also in the serenades, and work in the countryside.
The texts are chosen at the time of performance. All the songs are traditional village of Orosei.

In the country of the Baronia, on the mid-oriental coast of the island, the two singing modes have never been abandoned: the contact of younger choristers with the older ones had been able to keep the tradition alive.
Their only aim is that of preserving the chants as faithfully as possible to the canons of the Orosein canto tradi-tion. With commitment and perseverance, alongside the older choristers, they begin a journey of study and re-search into the chants from the Orosei tradition thus making a significant contribution to the appreciation and preservation of the entire musical repertoire.

The Cuncordu e Tenore de Orosei is born in 1978 and can boast a curriculum filled of experiences, with impor-tant collaborations, many gigs on the stages of festivals and events in Italy and outside, and a significant disco-graphy. His last album called “Novaera” was highly praised by international critics:

“Certainty of voices, the sure harmonies, the precise timing all show a commitment to stylistic corruptness that is admirable”.
(Froots)

“The silence, intensity and dedication transform “Novaera” almost into a “New Era” in which this eternal music becomes timeless !”
(Musicframes.nl)

Line up:
Massimo Roych (Voche)
Mario Siotto (Bassu)
Gian Nicola Appeddu (contra)
Piero Pala (Voche, Mesuvoche)
Mattia Piredda (Voche)

Chants Sacrés et Profanes de la Sardaigne

Le Cuncordu e Tenore de Orosei occupe une place prédominante dans le vaste panorama de l’interprétation des musiques traditionnelles en Sardaigne. Et ceci tant sur le plan de sono intense exécution musicale qu’à travers le répertoire caractéristique qu’il propose et qui embrasse les deux formes de la tradition vocale d’Orosei: le chant sacré, typique des confréries religieuses et le chant profane du “canto a tenore”.
Grace a cette combinaison, les chanteurs du “Cuncordu e Tenore de Orosei” sont les gardiens fidèles de l’héritage musical transmis par leurs ainés. Leur répertoire englobe deux formes particulières de chant: le chant ancestral issu des campagnes dit “a Tenore”, et les chants qui célèbrent la Passion du Christ, dits “a Cuncordu” aussi appelés “gotzos”.

Le chant “a Cuncordu» (cum cordis) en sarde “cuncordos” , signifie ensemble, accordés, ensemble, unis, etc, il nait avec les confréries que a la fin de 1500 jusqu’à la fin de 1700 sont mis en place dans toute Sardaigne. A Orosei, ont été fondées, pour première la Confrérie de Santa Croce, puis celle du Santo Rosario et enfin celle des Anime del Purgatorio.
il s’agit de un chant avec quatre voix d’hommes, dans la langue sarde ou latine, qui accompagne les différents moments de l’année liturgique, mais trouve sa plus grande expression dans les rites de la Semaine Sainte. les textes ont été écrits par les poètes, des prêtres en général, qui parlent des vertus des saints, les moments poignants de la Passion du Christ et les souffrances de sa mère Marie. Textes particulièrement adapté pour une mise en scène, en particulier pendant les rites de la Semaine Sainte, construits pour une participation active de la population dans les processions et les rites. Ces textes, appelés “Gozos”, des “goigs” catalans et les “gosos” castillans sont dans la langue sarde. Les trois Confréries sont toujours actifs et leur activité à Orosei, contrairement à beaucoup d’autres pays en Sardaigne, n’a jamais arrêté dans le temps. Le chant “a Cuncordu” représentée aujourd’hui dans Orosei est l’une des principales expressions vocales de l’île. Toutes les chansons sont traditionnel du village de Orosei.

Le Chant “A Tenore” c’est unique, avec des origines inconnues (vous pouvez trouver des formes similaires seulement en Mongolie ou Afrique).
Pour cette particularité a été déclarée patrimoine immatériel de l’humanité UNESCO.
Dans le Chant a Tenore il y a une voix “Sa voche” qui entonne le chant en utilisant poèmes improvisés, ou de poètes cultivés, les textes sont en langue Sarde. En suite, avec des syllabes non sens, entrent les deux voix gutturales (contra e bassu)et une voix naturelle (mesuvoche) pour completer la melodie. L’origine ancestrale de ces chants elle nous fait penser meme à une primordiale polyphonie basée sur la simple imitation des sons d’animaux: la voix “contra” imite la brebis, le “bassu” la voix du boeuf, et la “mesuvoche” le coup de sifflet mince du vent. Bien sûr, ne sachant pas l’origine du chant, il s’agit de une théorie des ethnomusicologues, donc elle n’est pas démontrable. Cette forme de chant, profane, est utilisée pendant les moments différents de la journée, surtout en période de fête, avec l’accompagnement de la danse, mais aussi dans les sérénades d’amour et dans le travail quotidien dans les campagnes.
Les textes sont choisis à la fois de l’exécution. Toutes les chansons sont de la tradition du village de Orosei.

Le Chant sarde constitue l’une des expressions polyphoniques les plus populaire de la Méditerranée.
Omniprésent, il peuple la liturgie autant que qu’il rythme les fêtes paysannes, aux confins du profane et du sacré.
Cuncordu e Tenore de Orosei est reconnu comme l’un des groups les plus représentatifs de cet art vocale sarde cart il est le seul à exceller à la fois dans le chant sacré (a Cuncordu) et dans le chant profane (a Tenore).
Le chant s’exprime par une voix de gorge tendue qui donne un cachet vibrant aux deux parties d’harmonie: contre-chant et basse. Cette technique n’existe nulle part ailleurs dans le monde sauf…en Mongolie !
L’émotion, à l’écoute de ces polyphonies, est simple et forte comme ces hommes qui savent si bien la faire partager à leur publique, touché au creux de âme.
Le répertoire sacré est puisé dans la tradition religieuse transmise par les confréries. Cuncordu e Tenore de Orosei propose, entre autres, de chants de la semaine sainte, c’est-à-dire la période de la densité majeure du répertoire des Confréries religieuses de Orosei.

Avec la même passion que investit pour garder vivante la tradition, le Cuncordu e Tenore de Orosei est toujours interessé au rencontre avec d’autres expressions musicales: au Konzerthaus de Berlin, avec les voix bulgares “Angelite» et le RIAS Chamber Choir, ou avec les amis de la petite République de Touva, Hu Hun Hurtu, ou d’autres expériences avec différents musiciens tels que Enzo Favata, Luigi Lai, Nguyen Le, Mola Sylla, Luciano Biondin, Paolo Fresu, Ernst Reijseger (avec laquel ils ont participé à l’enregistrement de la bande son originale de la plus part des derniers films du celèbre realisateur allemand Werner Herzog) et, enfin, le projet «Voix Nomades» avec les chanteurs mongols Tsogtgerel Tserendavaa et Ganzorig Nergui, concert plein d’influences musicales, avec les voix qui, bien que géographiquement éloignés, approchent et ils se réunissent d’une façon extraordinaire.

Le dernier album du group “Novaera” publié par Buda Musique a été très apprécié par la critique internationale. A noter invités sur deux titres, le fameux trompettiste de jazz Paolo Fresu et le génial violoncelliste Ernst Reijseger.

“Entre odes amoureuses, danses caverneuses margelées de puissants coups de glotte et dévotion fiévreuse de Semaine sainte, ce tour de chant a cappella, le plus souvent à quatre voix, tresse des vocalises intenses et saisissantes.”
(Télérama)

“Extraits de messes et louanges limpides à la Vierge ou au bois de la Croix alternent ainsi avec d’étourdissantes évocations rythmées du travail aux champs pour donner vie à ce ‘Novaera’ d’une beauté saisissante.”
(Les Inrockuptibles)

“The silence, intensity and dedication transform “Novaera” almost into a “New Era” in which this eternal music becomes timeless !”
(Musicframes.nl)

“Certainty of voices, the sure harmonies, the precise timing all show a commitment to stylistic corruptness that is admirable.”
(FRoots)

Line up:
Massimo Roych (Voche)
Mario Siotto (Bassu)
Gian Nicola Appeddu (contra)
Piero Pala (Voche, Mesuvoche)
Mattia Piredda (Voche)

Film di Vincent Moon

Servizio RSI – Incontro coi Cuncordu e Tenore de Orosei

Live in Segesta Teatro Festival

Divina Consoladora

Voche Seria, live in Chapelle de Lorette, Clervaux, Luxembourg

Live in Segesta Teatro Festival