Il y a des manières et des manières de chanter. Pour le faire comme Marcello Murru, il faut du courage, de la conviction, de l’inspiration. Il faut marcher la tête haute au-dessus d’une Italie musicale qui pousse vers le bas, se couvrir le nez et la bouche, bander les yeux et échapper aux tentations du marché. Murru navigue dans l’univers Ciampi, se vautre au crépuscule dans la province italienne de Conte, s’arrête le temps dans la Rome des quartiers de Sandro Penna. Chantez et agissez, agissez et chantez, comme la première fois qu’il a atterri dans la capitale pour poursuivre son rêve d’artiste. Ce qui est encore tout ici. Pur, immaculé, innocent comme il y a trente ans.
Son nouvel album vient de sortir, après 10 ans de silence. Ce travail, précédé du clip tourné par Francesca Comencini, distribué par Rea / Concerto (la meme label de Paolo Conte) et réalisé grâce au financement participatif d’un groupe d’amis, dont de nombreux journalistes et écrivains, a attiré l’attention de l’écrivain Giancarlo De Cataldo, dont je joins un texte écrit par lui sur Murru.
«Marcello me rappelle tellement Leonard Cohen – écrit De Cataldo lui-même – pour son savoir jongler entre les registres sentimental, érotique, ironique, entre la vie et la mort, entre la chair et la méditation, entre le sens de la transgression et celui de la divinité.
Pour cette conscience commune que la défaite est la seule condition authentique qui est délivrée par un dieu bizarre (ou par quelqu’un pour lui, pensez à votre guise) à nous les mortels. Et cela de la façon dont vous faites face à la défaite – ajoute l’écrivain magistrat – vous comprenez si vous avez quelque chose en vous qui vous rend digne, lyrique, pur. C’est Marcello Murru. Un poète en musique qui manie l’art de naviguer dans la défaite avec l’or et la maîtrise de la parole chantée. ”
Diavoli Storti:
“Cet album est mon regard sur le monde, sur ce mauvais temps qui n’arrête pas de pleuvoir.
C’est la chanson que je n’ai jamais voulu écrire. silence. “Je me déplace entre ma petite chambre louée à Testaccio et la Lungotevere certains jours ensoleillés dans un petit cimetière où Gadda fait des bêtises et Gramsci compte les pierres pendant que Keats chante l’amour au pied de la pyramide” (Marcello Murru)
There are different ways to sing. To do it like Marcello Murru, you need courage, conviction, inspiration. You have to walk with your head held high above a musical Italy that pushes down, cover your nose and mouth, blindfold yourself and escape the temptations of the market. Murru navigates the Ciampi universe, wallows at dusk in the Italian province of Conte, stops time in the Rome of Sandro Penna’s neighborhoods. He sings and acts, acts and sings, like the first time he landed in the capital to pursue his dream as an artist. Which is still everything here. Pure, immaculate, innocent as thirty years ago.
His new album has just been released, after 10 years of silence. This work, preceded by the clip shot by Francesca Comencini, and produced thanks to the crowdfunding of a group of friends, including many journalists and writers, attracted the attention by the writer Giancarlo De Cataldo, of which I enclose a text written by him on Murru.
“Marcello reminds me so much of Leonard Cohen – writes De Cataldo himself – for his ability to juggle between sentimental, erotic, ironic registers, between life and death, between the flesh and meditation, between the sense of transgression and that of divinity. For this common awareness that defeat is the only genuine condition that is delivered by some weird god (or someone for him, think of it your way) to us mortals. And that from the way you face defeat – adds the magistrate writer – you understand if you have something in you that makes you worthy, lyrical, pure. This is Marcello Murru. A musical poet who wields the art of navigating defeat with gold and the mastery of the spoken word.”
Press/Radio
BlogFolk > https://www.blogfoolk.com/2021/06/marcello-murru-diavoli-storti.html
Radio Capital – intervista con Daria Bignardi > https://www.capital.it/programmi/le-mattine-di-radio-capital-pt-2-ora-daria/podcast/podcast-del-23-02-2021-la-storia-del-cantautore-marcello-murru-allora-daria/
Intervista con Giuseppe Attardi > https://pickline.it/2021/02/14/diavoli-storti-di-marcello-murru-nel-buio-di-oggi/
Intervista con Cinzia Marongiu > https://spettacoli.tiscali.it/musica/articoli/Marcello-Murru-intervista-cosa-vuol-dire-essere-un-trapiantato/
BRAVO ON LINE > https://bravonline.it/un-silenzio-lungo-dieci-anni-poi-ecco-diavoli-storti-lampi-di-poesia-in-tempi-bui/
Diavoli Storti. Un video di Francesca Comencini.
“Testaccio” Auditorium Parco della Musica, Roma